Les bazars indiens
Les bazars indiens sont la démonstration d’un niveau de vie chiche et d’une économie qui a longtemps connu la pénurie.
Les marchés vivriers
L’Inde se modernise. Cependant, l’agriculture traditionnelle reste la forme d’agriculture la plus répandue dans le pays. Elle est essentiellement tournée vers l’auto-consommation et l’économie de subsistance. La production n’est destinée ni à l’industrie agroalimentaire, ni à l’exportation. Elle est en grande partie auto-consommée par les paysans eux-même et la population locale.
Comme dans tous les pays du monde où perdurent les marchés vivriers, les bazars indiens sont le lieu des emplettes. Les paysans indiens viennent de très loin, pour y vendre leurs marchandises. A défaut de réfrigérateurs, les indiennes font leurs courses au jour le jour pour renouveler les menus quotidiens. Tout y est vendu en petite quantité. Même les industriels reconditionnent leurs produits pour les vendre à l’unité : lessives, shampoings…
Les bazars indiens sont également le lieu de la sociabilité. Les indiens s’y retrouvent pour nouer des relations par centres d’intérêts. Les enfants jouent dans la rue avec un rien, tandis que leurs parents discutent de la prochaine fête, d’une naissance à venir, des pluies de mousson précoces ou tardives…
Les promenades quotidiennes à travers ces marchés m’ont permis d’en apprendre beaucoup sur les indiens. Raj, mon chauffeur, n’était pas toujours à mes côtés pour me servir d’interprète, mais peu importe. La plupart des indiens parlent un peu l’anglais (un héritage de l’empire colonial britannique).
En me voyant déambuler avec mon gros appareil reflex, la curiosité de certains enfants les poussait à venir à ma rencontre. Quelques échanges de mots, puis un premier déclenchement. Je montrais alors la photo obtenue depuis l’écran situé à l’arrière du boitier. Effet immédiat ! J’avais alors droit à un large sourire. Les enfants appelaient leurs petits camarades, restés à distance. Je me retrouvais alors avec une quinzaine d’enfants autour de moi. Pour certains adultes, j’étais même devenu la curiosité le temps de quelques minutes. Ils souhaitaient également obtenir leurs portraits.
La curiosité
A propos de curiosité, le bazar indien, c’est comme une immense fourmilière, toujours en mouvement. Sans arrêt des gens marchent, se déplacent, c’est un flux continu. Mais dès qu’un truc se passe, ils sont tous disponibles pour le potin. Glander assis sous un arbre à observer les gens, c’est là qu’on voit des trucs en Inde, pas quand tu coures de monuments en monuments.
Couleurs et parfums…
Couleurs et parfums font la magie des bazars indiens, dont ils sont à la fois l’objet et le cadre.
La visite des bazars indiens est incontournable, inévitable. Ils sont partout. De simples planches, parfois une bâche ou juste un carré de toile forment l’étal. Avec autant de simplicité, tout l’art du marchand consiste donc à attirer l’oeil du chaland par le soin qu’il aura apporté à le composer avec les couleurs de sa marchandise.
Ainsi, les fleurs sont débarrassées de leurs feuilles et de leurs tiges pour n’être plus qu’une note colorée et aromatique.=> Jaune citron ou jaune safran, les roses d’Inde, enfilées en colliers, sont les fleurs qui servent en Inde à marquer l’hospitalité.
Les fruits et légumes sont triés et montés en pyramide appétissantes : le riz, les épices et les pigments disposés en cônes parfaits. Les pigments ont une très grande importance. Pour beaucoup d’indiens, la couleur des aliments devient aussi essentielle que leur goût.
Cet article est désormais terminé. Il vous a certainement permis d’en apprendre un peu plus sur mon voyage en Inde. N’hésitez pas à aimer et partager cet article. Parlez en autour de vous, cela fait toujours plaisir !
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