Tokyo la grande, Tokyo l’étourdissante, Tokyo aux milliers de néons, Tokyo la bouillonnante. L’activité y est constante, de jour comme de nuit. Les commerces semblent ne jamais fermer et les néons des enseignes des grands quartiers ne jamais s’éteindre. Tokyo la trépidante en perdra plus d’un dans ses rues bondées…
Notre cadeau de mariage : un superbe voyage de noces au Japon. Un pays qui nous a offert un séjour à la fois original, authentique, romantique, inoubliable, entre tradition et modernité. Nous y avons séjourné près d’un mois et combiné deux villes incontournables : Tokyo et Kyoto, ainsi qu’un passage à Nara et l’île de Miyajima (près de Hiroshima). Un itinéraire parfait pour une première découverte de l’Empire du Soleil Levant.
Aujourd’hui, je consacre mon article à la ville de Tokyo, berceau du Japon ultramoderne. À l’origine, Tokyo était un petit village de pêcheurs nommé EDO. Durant cette époque (1603 – 1868), la ville se développe. Elle devient alors l’une des plus peuplées au monde à la fin du 19ème siècle, avec une population de près d’un million d’habitants. En 1868, la ville de EDO est confortée dans son rôle de cœur politique du Japon. Le château d’Edo devient la résidence de l’empereur Meiji. La ville acquiert alors son nom actuel “Tokyo” par opposition à l’ancienne capitale “Kyoto“.
Tokyo la mégalopole possède bien des visages. Capitale du Japon depuis 1868, elle est la plus importante ville du pays. Plus de 13 831 000 habitants “intra-muros” (chiffre 2018) et 42 794 000 dans l’agglomération. Superficie : 617 km2. Son découpage en 23 arrondissements et un développement qui n’a suivi aucune planification lui confèrent une apparence de patchwork désordonné, qui mêle constructions ultramodernes et vieilles demeures.
Un environnement urbain anarchique
Aux multiples croisements d’avenues sans noms et d’autoroutes aériennes, s’élancent des rues tout aussi anonymes aux trottoirs inexistants. Avec les caractères japonais – bien différents de l’alphabet latin -, on a vite compris le développement fulgurant des GPS dans cet environnement urbain anarchique. Le métro aspire et recrache chaque jour des millions de personnes vers les zones de bureaux. Heureusement, les immeubles d’architectures farfelus ont été pour nous “des étoiles du berger”. Et puis, les Japonais ont toujours été très serviables pour nous guider dans ce labyrinthe.
Même en deux semaines consacrées à la seule ville de Tokyo, il est impossible de tout voir et tout visiter. Mais Tokyo ne peut réellement s’apprécier que si l’on sort des grands axes et que l’on s’aventure dans les ruelles étroites qui mènent du calme des quartiers riches et huppés à l’animation des quartiers populaires.
Une découverte intense et vivante de la ville de Tokyo
Le tourisme à Tokyo prend diverses formes. Composée de quartiers diversifiés dans lesquels les gratte-ciels et les centres commerciaux côtoient encore des habitations plus traditionnelles, Tokyo offre de nombreuses possibilités de découvertes que ce soit culturelles, historiques ou gustatives.
Côté avenues, les grands magasins s’affichent, rivalisant d’audace architecturale. Ainsi, dans le quartier de l’électronique d’Akihabara, les grandes enseignes s’imposent. Toutefois, il nous a été possible de découvrir les petites échoppes d’antan, en quittant la grande artère.
Contrairement à la France où les magasins sont installés en rez-de-chaussée (avec éventuellement des étages supérieurs), les immeubles peuvent ici cacher en leur sein d’incroyables petites perles. Un véritable marché japonais en sous-sol, un magasin de chaussures au rez-de-chaussée (que l’on désigne comme premier étage au Japon), une agence de voyages au deuxième, un fast-food au troisième, une boutique de matériel informatique au quatrième, un karaoké au cinquième, une salle de gym et yoga au sixième, un restaurant au septième, une salle de jeux au huitième et un terrain de sport sur le toit… On ne sait jamais sur quoi on va tomber au prochain coin de rue tokyoïte.
Dans le quartier d’Asakusa, on passe des boutiques artisanales aux chaînes de restauration rapide, puis à des salles de pachinko (salle de jeux – machines à sous) et à un cinéma interdit aux mineurs, puis au minuscules izakaya / karaoké près du temple Senso-Ji, pour finir sur le parc d’attraction de Hanayashiki.
Tradition et préservation du patrimoine font que des temples et des sanctuaires restent disséminés un peu partout dans la capitale, jusque sous les pieds bétonnés des bureaux. D’ailleurs, la visite d’un temple est le seul moyen de s’évader du tumulte urbain. Il y règne le calme et l’esprit zen.
Les parcs sont également nombreux : souvent célèbres pour les temples et les sanctuaires qui les jouxtent, ils sont le poumon vert de la ville et le lieu incontournable de rendez-vous quand viennent les beaux jours. A la saison de la floraison des cerisiers du Japon, nous avons visité le parc UENO. Nous avons constaté qu’il était pris d’assaut par des milliers de personnes cherchant à pique-niquer entre amis ou entre collègues sous le parasol naturel des pétales de sakura.
Le coût de la vie à Tokyo
Tokyo est considérée comme l’une des villes les plus chères au monde. Plus particulièrement dans le domaine de l’immobilier : selon le bureau de la statistique du Japon, le prix moyen du mètre carré s’élevait à 354 100 yens en quartier résidentiel en 2007 – soit 3 000 euros -. Lors du pic de la bulle immobilière en 1991-1992, le prix du mètre carré à Ginza – quartier très chic, centre de commerce et d’affaires -, dépassait les 100 000 dollars.
On l’oublie alors trop souvent, mais Tokyo est aussi une ville d’habitation. Du fait du prix du mètre carré excessivement élevé, la vie en appartement est souvent de mise et les tours d’habitation sont de plus en plus hautes. Mais cela n’empêche pas, à l’écart des grosses artères, l’existence d’un nombre impressionnant de maisons individuelles. On peut même découvrir, comme à Tsukudajima, de vrais îlots aux allures de villages. Le temps paraît s’y être arrêté. On y trouve aussi une ribambelle de petits restaurants qui proposent le midi une solide cuisine familiale.
Pour conclure cet article, ce voyage à Tokyo nous a laissé de merveilleux souvenirs inoubliables, insolites, que je me suis décidé à partager avec vous à travers la lecture de quelques articles à venir. Chaque quartier semble répondre à des thématiques bien précises :
- Asakusa, pour les temples et les produits artisanaux.
- Parc UENO
- Akihabara, pour tout ce qui est lié à l’électronique et au manga.
- Palais de l’empereur
- Ginza ou Omotesendo, pour les boutiques de grand luxe.
- Le métro Yamanote
- l’île artificielle de Odaiba, pour se divertir et admirer la vue nocturne d’une ville qui ne dort jamais.
- Shibuya
- Harajuku, pour l’exubérance et la fantaisie.
- Le parc Yoyogi
- Shinjuku
- et bien d’autres …
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