Reconversion professionnelle – devenir photographe #0003

2018 – Année de ma reconversion professionnelle ?

Comme je l’expliquais très brièvement dans mon tout premier article, ma façon de voir la société a assez radicalement changé en 2015. Une difficulté dans ma vie qui m’a forcé à envisager une reconversion professionnelle en ce début d’année 2018.

 

Salarié, ma vie d’avant.

En tant que vieux salarié (depuis près de 20 ans), j’ai toujours été comme un petit enfant gâté. Non pas par mon comportement, mais par la manière dont j’ai été traité. J’ai toujours eu la chance d’être en CDI, donc une certaine forme de sécurité. Exactement comme l’enfant gâté qui va avoir la sécurité de sa chambre, de son foyer.

  • J’ai toujours eu des revenus récurrents et stables, peu importe mes performances et mon humeur. Je savais qu’à la fin du mois, je toucherais mon salaire.
  • J’ai toujours eu un environnement confortable, un espace de travail agréable.
  • J’ai toujours eu des facilités à consommer.

Au fil des années, je me suis retrouvé dans une sorte de cercle vicieux qu’on a bien du mal à comprendre. On travaille pour payer le crédit d’une voiture qui nous sert à aller au boulot. On s’habitue à cela et on accepte cette dépendance, parce que celle-ci est confortable.

 

La photo – une passion

Parallèlement à mon activité de salarié, j’ai commencé la photographie dès 2006, année de naissance de mon premier enfant. Cet événement m’a donné l’envie de faire de la photo, de me constituer des souvenirs de ces instants heureux. Il s’agissait alors d’une simple pratique, sur mon temps libre, notamment le week-end. Un peu comme certains peuvent choisir de peindre par passe-temps.

 

Reconversion professionnelle – devenir photographe.

La fin probable de mon salariat

Le modèle professionnel traditionnel est, selon moi, de plus en plus en train de sombrer dans l’incertain. Et quand on y réfléchit bien, la vie d’un salarié dépend d’un employeur. Même si on a choisit son métier, on travaille pour satisfaire les projets de quelqu’un d’autre. Et lorsque celui-ci n’a plus besoin de vos compétences, il fait alors tout dans le rien faire, pour vous inciter à partir de vous même. Il utilisera sa position hiérarchique pour vous influencer, vous menacer et vous intimider. J’ai tenu 8 mois durant, mais il n’était plus question pour moi de me pourrir le cerveau pour quelques imbéciles et des choses au fond assez futiles. La vie devient une routine. Quel intérêt alors de vivre une vie linéaire sans rebondissement, sans obstacle ? Est-ce que cela vaut le coup de regarder une série TV où il ne se passe jamais rien, où c’est le calme plat ?  Il y a plein de gens qui sont heureux avec ça… je ne suis pas du tout en train de critiquer  !

Mais le jour où j’ai compris que j’étais le responsable de tout ce qui m’arrivait, j’ai alors compris que moi seul avait le choix de comment j’allais réagir à cela. Cela m’a donné une liberté d’esprit incroyable. Et j’ai compris que si les règles ne me convenaient plus, j’avais une autre option que de râler. C’était de créer mon propre terrain de jeu, avec mes propres règles.

 

Créer son propre job

Peut être la crise de la quarantaine ? peut être une question de caractère ? mais j’ai désormais le besoin de rechercher la liberté absolue. C’est à dire pouvoir choisir et concevoir ma vie. La solution la plus simple n’est pas de choisir un job qui existe déjà et d’essayer de se formater à celui-ci. La solution la plus simple, c’est peut être de créer soi-même son job.

 

Vivre de sa passion

J’ai entamé avec ma femme une réflexion autour de mon avenir professionnel et la nécessité de passer à autre chose. Il a fallu réfléchir très vite. Evidemment, la photo est venue assez rapidement dans la conversation. Fallait-il faire de ma passion … mon métier ? Comme beaucoup de personnes, j’ai hésité à sauter le pas, tout simplement parce que prendre une direction différente dans ma vie professionnelle suscitait toujours de la crainte. J’étais trop bien dans ma petite bulle de confort ! Le monde de la photographie est un monde en crise, compliqué. Le métier de photographe de mariage est souvent malmené, critiqué, voire totalement ignoré, mais je sais à quoi je m’attaque. Je suis réaliste, et parfaitement conscient que je vais vivre des mois difficiles.

L’envie ne suffit pas pour créer le job de ses rêves. Bien sûr, la passion est forcément un critère très important. Mais deux autres éléments devaient être vérifiés avant de décider à faire le grand saut.

  • La compétence. C’est tout simplement quand on me dit que je suis talentueux. Enfin, c’est pas vraiment du talent, mais c’est quelque chose que j’ai développé au fil des années. Et quand quelqu’un me dit : «ça, c’est un truc que tu sais faire ! moi, je viens te voir pour ça ! parce que ton travail me plaît.»  OK. J’y vais !
  • La demande. Mon but, c’est pas de devenir hyper connu; pas de créer un truc énorme comme le prochain Apple. Non, je veux juste créer mon job indépendant, qui me plaît, qui me convient et qui apporte suffisamment de valeurs aux autres. Et comme je suis régulièrement sollicité.  OK. Je me lance !

Je compte bien foncer tête en avant… quitte à subir quelques déconvenues. Le marché de la photographie est très concurrentiel, mais c’est justement parce qu’il existe un vaste marché.

 

Etre libre et optimiste

On a tous déjà eu cette envie de tout plaquer, de changer de vie, de changer de métier, etc… Et on est tous capable de s’adapter, relever des défis et de revoir ses habitudes. Et une fois qu’on a bien compris cela, on change notre mode de pensée et notre façon d’agir.

J’ai désormais l’envie de tendre vers une vie professionnelle et familiale plus saine. Je souhaite découvrir de plus en plus de choses, me lancer dans de nouveaux projets, entreprendre, partager… remettre «l’humain» au centre de ma relation avec les autres. La vie est une aventure audacieuse.

  • J’aime voyager ! A travers ce blog, le voyage sera un thème très souvent abordé. Même si j’ai mis le voyage entre parenthèses ces derniers temps, je parlerai beaucoup de mon expérience accumulée.
  • J’aime partager avec les autres ! Je passe énormément de temps à discuter de mes passions, à transmettre mon savoir, des conseils et mes impressions. La preuve avec ce blog, sur lequel on ne peut pas m’accuser d’être langue de bois. Je suis totalement transparent.

On me dit souvent que l’entreprenariat, ce n’est pas la sécurité. « Que vas tu faire ? si cela ne marche pas ? Comment vas tu continuer à survivre ? ».         Je réponds : « J’ai confiance en mes capacités à rebondir et à m’en sortir dans tous les cas. Ma rigueur sera une force et me permettra de montrer que je suis quelqu’un de sérieux. Tel un skieur de compétition, je vais me lancer sur la piste et après on avisera en fonction. Mais j’ai mes protections, de l’expérience et un bon coach à la maison pour réussir !!! ».

Le chemin est là devant moi, il ne me reste plus qu’à voir si je suis capable de l’emprunter tout en évitant les ornières. Les deux plus grandes embûches, c’est de savoir si je pourrais en faire une vraie activité économiques pour vivre et si je saurais intéresser les gens et notamment vous mes lecteurs.

 

 

Cet article est désormais terminé. Il vous a certainement permis d’en apprendre un peu plus sur moi. N’hésitez pas à aimer et partager cet article.  Parlez en autour de vous, cela fait toujours plaisir !

 

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