Un drone pour la photo – #0141

La radio du DJI Mavic 2 Pro est également pliable et propose un retour vidéo HD 1080p jusqu’à une distance pouvant avoisiner 5 kms. Côté autonomie, le DJI Mavic 2 Pro n’est pas en reste avec une durée de vol de 31 minutes. Les nombreuses technologies telles que la détection d’obstacles, l’Active Track ou encore le système Vision Positioning donnent une fiabilité jamais égalée en vol.

Le Mavic 2 Pro est très léger et très compact. Il peut donc se ranger facilement dans mon sac photo et je peux l’emporter n’importe où, dans tous mes déplacements. C’est un drone très bien construit, avec une belle finition. La qualité perçue est très bonne.

Quelques minutes d’entraînement et je me lance. Télécommande et smartphone en main, je fais vrombir les pales du drone. D’une simple pression du doigt, je le dirige dans n’importe quelle direction pour pren­dre des photos en 12 Mpx et des vidéos en 4K. Avec sa vitesse maximale de 64 km/h, je n’avais qu’une crainte : l’écraser contre un arbre ou un mur. Ouf, le Mavic 2 Pro dispose d’un détecteur d’obstacles qui lui permet de s’arrêter avant l’impact. Rassuré, j’enchaîne les embardées. Bien mal m’en prend : l’appareil sort de mon champ de vision ! Mais, là encore, un simple bouton permet de le ramener à bon port. Mais le top du top, c’est la séquence filature : le drone me suit et me filme en mouvement. La vidéo par drone, c’est le film du XXIème siècle !

L’application DJI

Le drone est bien designé. Son application n’est pas en reste. Quelques secondes suffisent à démarrer l’appareil et la télécommande. Cela donne vraiment envie de l’emmener avec moi à chaque balade, et à le faire voler dès que j’ai cinq minutes. L’application DJI est très complète. L’interface -sur smartphone- et le retour vidéo donnent beaucoup d’informations :

• la vitesse du vent, l’altitude, la vitesse de déplacement, la position GPS, les alertes, etc.
• les différents modes de prise de vues.

Quelques mises en garde

Un gamin qui met en ligne la vidéo d’un survol de la ville de Nancy, des fonctionnaires qui s’inquiètent des dangers de son exercice, des médias qui s’emballent sur une affaire qui n’en mérite pas tant… il n’en faut pas plus pour déclencher une chasse aux drones et susciter des débats sans fin, souvent basés sur arguments qui révèlent une profonde méconnaissance du sujet.

Les drones photo existent. Il serait stupide de les interdire, mais ce ne sont pas des machines à laisser entre toutes les mains. Le pilotage d’un drone suppose d’avoir développé au préalable une culture de la sécurité aérienne, car même s’ils n’embarquent personne, les drones restent des aéronefs. Entre législation, dérives et règles de bon sens, voici ce qu’il faut savoir.

Un espace contrôlé

Un drone, vous vous en doutez sûrement, est bien plus dangereux qu’un simple appareil photo !  C’est un outil qui vole tout seul. Les 4 hélices tournent à toute vitesse. Je ne sais pas si cela peut couper un doigt… mais en tout cas, elles peuvent sévèrement blessées une personne. Il y a donc un certain nombre de précautions à prendre lorsqu’on fait voler un drone.

Des lois existent. Le sol de mon habitation m’appartient mais pas l’air qui l’entoure. Lorsque le drone s’envole, il est dans un espace aérien qui est réglementé et partagé par l’aviation civile et militaire. En France, il existe un organisme : la DGAC, qui veille à ce que ce joli monde tourne rond et vole en toute sécurité. Des règles existent donc. Tout cela pour qu’il n’y ait pas de drames, un crash d’avion par exemple.

Depuis la déferlante des drones en 2010, la DGAC a pris le sujet au sérieux. Il existe de nombreuses chaînes Youtube spécialisées qui en parlent et résument parfaitement toutes les lois qui doivent être respectées : je vous invite à les regarder.

Un outils qui coûte cher

Le Mavic 2 Pro coûte cher. Environ 1600 euros avec des batteries supplémentaires. C’est pourquoi j’y fais très attention. Je ne prends aucun risque, et je m’impose une discipline strict à chaque fois que je veux le faire décoller. Bien sûr, il est équipé de plusieurs capteurs pour détecter les obstacles… mais on est pas à l’abri d’un accrochage. Je reste donc à bonne distance des arbres, des câbles électriques, par exemple, pour éviter de faire une bêtise. Il m’est déjà arrivé de devoir poser l’appareil alors que je voulais filmer une église. Beaucoup de pigeons ont surgi du clocher et ont tournoyé dangereusement autour du drone. Et puis je ne décolle jamais sous certaines conditions météos : s’il y a trop de vent ou une pluie, même très fine.

Alors bien sûr, on prend confiance au fur et à mesure qu’on fait voler le drone. Mais cependant, je m’arrange toujours pour être dans un endroit bien aéré, à l’écart de tout. Un champ, une pâture…

Le drone en vidéo

Comme je l’indiquais en début d’article, j’utilise principalement le drone DJI Mavic 2 Pro pour la vidéo. C’est le TOP ! Facile à enregistrer, facile à prendre en main, très fun à faire voler. Tous les plans que je réalise sont incroyables. Même les traces d’un vieux tracteur dans un champ de patates ont de la gueule !!!

Le Mavic 2 Pro est équipé d’une caméra 4K UHD (Ultra Haute Définition) avec stabilisation brushless sur 3 axes, pour permettre la capture d’images en vol avec une qualité professionnelle. La caméra du DJI Mavic 2 Pro est donc capable d’enregistrer jusqu’en 4K (3840 x 2160) à 30 images/seconde avec un débit de 100Mb/s. C’est très propre.

J’aurais sûrement l’occasion de m’attarder davantage sur la partie Video lors d’un prochain article.

La partie photo

Et donc concernant la partie photo, j’avais déjà utilisé le drone pour prendre quelques photos de ma région. Mais c’est véritablement depuis mon récent voyage à Bali, que j’ai pris conscience du potentiel de ce drone.

Il s’agit pour moi d’un outils professionnel efficace, permettant des prises de vues irréalisables par d’autres moyens.

La technique

Le DJI Mavic 2 Pro possède un capteur 1″ 20MP HasselBlad. Sachez que les appareils photo Hasselblad sont fabriqués en Suède par un personnel hautement qualifié. Ils sont reconnus pour leur conception ergonomique et leur excellente qualité d’image. Depuis 1941, ces caméras sont utilisées pour créer des photographies légendaires: l’atterrissage sur la lune en fait partie.

Fruit de deux années de collaboration inlassable avec Hasselblad, le Mavic 2 Pro est donc équipé du tout nouveau Hasselblad L1D-20c. Ce L1D-20c utilise la solution Natural Color Solution (HNCS) 5 de Hasselblad, une technologie unique qui permet aux utilisateurs de prendre de superbes photos aériennes avec une résolution de 20 mégapixels et des couleurs époustouflantes.

Aussi performant en vidéo qu’en photo, la caméra du DJI Mavic 2 Pro est capable de prendre des clichés en JPEG ou DNG RAW (format brut). Les photos prises depuis le drone ont une résolution de 20MP. L’ouverture f/2,8-f/11 personnalisable offre une qualité d’image supérieure dans des conditions de faible et de forte luminosité.

La facilité d’usage

Le succès rencontré par cette activité doit beaucoup à sa facilité d’accès. C’est très simple à piloter, très stable. Couplé au système GPS, plusieurs gyroscopes permettent de le maintenir en position stabilisée. Que le vent soit fort ou pas, le miracle s’opère : le drone résiste à une rafale de 60 km/h. Il ne bouge plus, et il peut même revenir seul à mes pieds en appuyant sur une touche.

Sa caméra est elle-même stabilisée sur 3 axes. Même à plus d’une centaine de mètres de hauteur, lorsque je regarde le retour vidéo, je constate que l’image reste très stable. Le retour vidéo, justement, me permet de réaliser un cadrage parfait et très précis. Un gros travail sur l’optique du Mavic Pro 2 a été fait, puisque l’effet fish-eye a disparu. C’est très intéressant pour faire de la photographie de paysage bien nette.

Vu la focale ultra-grand-angle utilisée, il ne sert à rien de voler haut. Une hauteur de 50 mètres est largement suffisante. Les plus belles images ne se font pas à une altitude supérieure à 100 mètres. Passé ce seuil, le sujet paraît vraiment petit et la turbulence atmosphérique noie les détails.

La créativité

C’est dans la créativité que cet appareil photo volant m’a apporté une grosse claque. C’est un superbe outils qui me permet de belles photos de paysages, sous un angle que l’on ne pourrait pas avoir autrement, à moins d’être un oiseau ou voler en stationnaire en hélicoptère. J’ai désormais accès à des points de vue impossible à avoir à l’oeil nu. C’est juste génial.

J’adore notamment les points de vue pile à la verticale. Lorsque la caméra pointe vers le sol. On découvre alors un nouveau monde, celui des oiseaux. Pour l’instant, j’en suis encore à l’effet Whaaou ! avant que je ne travaille véritablement sur la composition : les lignes, les textures et les couleurs.

Je pense que la découverte est sans fin, c’est à dire qu’à chaque fois que je pars à un nouvel endroit, je découvre de nouvelles formes. Un nouveau monde qui s’ouvre à moi. C’est la Terre vue du ciel. Le Mavic est donc un très chouette outils créatif.

Nouvelle page Facebook : Ma région vue du ciel 62 59 Nord Pas-de-Calais.

N’hésitez pas à y jeter un oeil et à vous y abonner.