Le jaune et le noir sont les couleurs du rickshaw indien. Cette version motorisée du cyclopousse est le taxi indien par excellence. On en croise absolument partout : ils sont des milliers à sillonner les rues de chaque grande ville.
Peu importe le quartier visité, et à toute heure de la journée, les rickshaws surgissent au détour d’un carrefour et pilent devant moi, faisant tanguer leur carcasse brinquebalante. Quelle frayeur !
Le rickshaw indien n’a pas de porte pour se glisser sur la banquette arrière derrière le conducteur. Celui-ci, pour une poignée de roupies, entraîne son client d’un mouvement de guidon dans le tumulte du trafic indien. Ouvrant à pleine puissance les gaz de son moteur de scooter, le rickshaw se faufile dans n’importe quel embouteillage.
Dans les centre-villes, le rickshaw est finalement à la rue ce que le camion Tata est à la route : le maharaja du bitume ! Et tout cela grâce à son klaxon, dont la puissance hallucinante est digne d’un 38 tonnes américains !
Les bons conseils de Raj, mon chauffeur.
Il m’expliquait que si je souhaitais utiliser un rickshaw pour un voyage court, les prix étaient normalement fixes. Mais pour des trajets plus longs, le tarif était négociable.
Pour ne pas se faire rouler, établissez donc votre route, mettez vous d’accord avant de partir sur un tarif et payez à la fin, en ajoutant un pourboire pour le service – et sachez qu’on attend de l’étranger qu’il paie plus qu’un indien.
Ce petit article est désormais terminé. Il vous a certainement permis d’en apprendre un peu plus sur mon voyage en Inde. N’hésitez pas à aimer et partager cet article. Parlez en autour de vous, cela fait toujours plaisir !
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