Mon matériel photo & moi – #0002

Ma passion pour la photographie a débuté en 2006, année de naissance de mon premier enfant. A l’époque, la question du matériel photo s’est posée. Bien que s’agissant d’une simple pratique sur mon temps libre, notamment le week-end, je souhaitais obtenir des images à la hauteur de mes espérances. J’étais donc disposé à investir dans un matériel photo de qualité.

Je vais essayer, au cours de quelques articles sur ce blog, de parler de mes choix passés ainsi que mes futurs achats. Je précise que je finance moi-même tout mon matériel photo, boitiers et optiques; c’est donc en toute objectivité que je m’exprime, sans l’intervention de sponsors.

 

Côté boitiers

 

Une guerre fratricide

Dans la majorité des cas, les photographes professionnels sont équipés en matériel photo Canon ou Nikon, qui sont les deux marques les plus utilisées dans le monde. C’est un fait, ces deux marques dominent le marché de la photo depuis plusieurs années, voire décennies. D’autres marques comme Sony, Fuji se sont lancés récemment dans la production de réflex et autres appareils hybrides. Elles se livrent une guerre fratricide, et celle-ci a toujours fait couler beaucoup d’encre.

Quelle que soit la marque, c’est comme vous voulez ! Elles sont toutes très méchantes, car elles dévalisent nos compte en banque, et cassent nos tirelires. Malgré tout, elles nous permettent de passer de très bons moments !

 

Mon choix, et pourquoi ?

Compte tenu des sommes engagées, le choix d’une marque plutôt qu’une autre est déterminant. En effet, si l’on change de marque en cours de route, il est alors nécessaire de réinvestir et se reconstituer un nouveau parc d’optiques. Me concernant, mon choix s’est porté sur Nikon et pour longtemps.

En 2006, seuls Nikon et Canon étaient présents sur le marché du reflex numérique, avec du matériel photo de qualité comparable. Quitte à choisir, je me suis tourné vers la seule marque qui se consacrait entièrement à la photo. Fondée en 1917, l’entreprise Nikon a gagné ses lettres de noblesse dans les années 60 grâce au F, découvert et adopté en masse par les photographes américains couvrant la guerre du Vietnam et devenu l’archétype du reflex moderne. Et le Nikon D1, lancé en 1999, fut le premier reflex numérique produit directement par un grand constructeur.

 

Mes boitiers actuels

 

Pour la photo

Je travaille principalement avec un Nikon D750, un reflex numérique plein format (24×36). Il procure des images superbes, un auto-focus très rapide, et il est aussi connu pour être une valeur sûre. Ce n’est pas le seul boitier reflex que j’ai dans mon sac. Je travaille également avec un Nikon D300s, reflex numérique aps-c, acheté il y a maintenant quelques années. Il est réputé pour sa robustesse, et sa polyvalence. Il est toujours à proximité de moi car je l’utilise en second boîtier, pour ne pas avoir à changer d’optique tout le temps. Et puis surtout, si j’ai un problème technique sur un des appareils, j’ai tout de suite l’autre boitier qui me permet de continuer à travailler.

Je possède également un 3ème reflex Nikon D200 avec lequel j’ai débuté la photo en 2006. Mais son utilisation actuelle est plutôt anecdotique.

 

Pour la vidéo

Mise à jour de mai 2019. J’utilise également un nouveau boitier hybride : le Sony A7 III, couplé à une optique SIGMA 24mm F1.4 DG HSM. Ce boitier me sert principalement pour filmer, en bénéficiant de la profondeur de champ d’un reflex. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce boitier sait filmer et sait comment flatter notre égo de vidéaste !

La qualité vidéo est forcément au rendez-vous, ce n’est pas une surprise quand on connait la capacité qu’à Sony à produire d’incroyables capteurs. Au programme : une dynamique extraordinaire, un rolling-shutter amélioré, une colorimétrie fidèle et bien sûr un détail éblouissant. Ce boitier sait filmer comme un grand, c’est tout ce qu’il y a a retenir. Je regrette cependant toujours et encore l’absence de 4K 60fps et du 10bits… Mais je le savais avant l’achat donc je ne peux pas le lui reprocher…

 

Côté objectifs

 

La focale fixe

J’utilise beaucoup une optique à focale fixe : le Nikkor 50mm f1.4G.  A pleine ouverture, cet objectif me permet d’avoir un contrôle parfait sur la profondeur de champs, d’obtenir un splendide bokeh, c’est à dire la qualité du flou artistique d’arrière-plan de la photographie. Par définition, la focale fixe ne permet pas de zoomer; elle me pousse donc à me déplacer pour trouver l’endroit idéal à la prise de vue. C’est un excellent moyen de progresser rapidement, de développer son oeil de photographe.

 

Les zooms

Je travaille également avec de bons zooms.  Mais qu’est ce qu’un bon zoom ?

  • Mon cheval de bataille : le Nikkor 70-200mm 2.8G VR1. J’adore cet objectif, il est d’une très grande qualité, un piqué extraordinaire. Peu de chose à envier aux focales fixes. Utilisé pour les photos de couples ou les cérémonies à l’église, il me permet de me placer à distance du sujet et donc de me faire oublier. Idéal pour capter les émotions. Son seul défaut selon moi : son poids. Il est parfait pour faire sa musculation matinale ! mais c’est le prix à payer pour de la qualité.
  • Je shoote énormément avec le Nikkor 17-55mm 2.8G, un objectif trans-standard haut de gamme. Il est monté à 90% du temps sur mon boitier Nikon D300s. Il est idéal pour le reportage, et permet de voyager léger à lui-seul. Je tombe littéralement sur le cul sur certaines images !  Les détails sautent aux yeux. C’est incroyablement net, d’une précision chirurgicale !
  • J’utilise aussi un zoom Sigma 24-60mm à ouverture constante f/2.8G. Celui-ci a un usage équivalent au Nikkor 17-55mm précédent, mais monté sur un boitier plein format tel que mon Nikon D750. Car celui-ci n’est pas compatible avec le Nikkor 17-55mm. Bref, je ne vais pas trop entrer dans les détails techniques. Pour l’instant, le Sigma 24-60 mm fait parfaitement le job, en attendant de pouvoir investir dans un Nikkor 24-70mm 2.8G, ainsi que dans de prochaines focales fixes.
  • Je possède également un Tokina 11-16mm 2.8G, qui me sert d’extra grand angle. C’est une optique spécialisée, qui me permet de photographier par exemple la tour Eiffel, ou la cathédrale Notre de Dame de Paris dans son intégralité, et tout en ayant un faible recul. Les résultats obtenus sont tout simplement incroyables !

 

Prise de vues aériennes

 

Le drone DJI Mavic 2 PRO

Mavic 2 Pro - face avant

Mavic 2 Pro - Fiche produit

Mavic 2 Pro - Performances

Mavic 2 Pro - détection d'obstacles

Mavic 2 Pro - caméra Hasselblad

 

Côté Imprimante

Dès lors que j’ai créé mon entreprise, l’un des premiers investissements important fut l’achat d’un système d’impression DNP par sublimation thermique. Ceci afin de booster ma proposition de valeurs auprès de ma clientèle.

 

L’imprimante DNP-DS620

L’imprimante par sublimation thermique  DNP-DS620 est la nouvelle génération d’imprimante, permettant une impression photo de très grande qualité.

Les avantages de la DNP-DS620

Les avantages de la technologie sublimation thermique sont multiples :

  • la possibilité d’imprimer de multiples formats,
  • aucune contrainte de température comme l’impression jet d’encre,
  • un encombrement faible,
  • et donc un transport facile de ce matériel dans tous les endroits, quelque soit les événements : chez un client, en mariage, séminaire…
  • la rapidité de restitution.

 

Le grand choix de formats de qualité

La grande flexibilité de cette imprimante en termes de formats de photos ouvre un large éventail de possibilités : 10×15 – 13×18 – 15×20. Elle produit des couleurs ultra nettes sur le papier photos Fotolusio Premium Digital. Sur un même support, j’ai le choix d’une finition brillante, mate ou lustrée, afin de répondre au mieux aux besoins des clients.

 

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% commentaires (3)

Bonjour Christophe,
j’aime ce que je lis à propos de ton D200, utilisation anecdotique mais qui sous-entend qu’il marche toujours après 12 ans, de quoi faire frémir tous ceux qui prétendent que des appareils comme le D750 “n’ont pas l’air très solides” 😉 .
En revanche, je n’ai jamais compris cette phrase de “développer son oeil de photographe”…un photographe doit donc avoir un oeil de 50mm? Que se passe-t-il si on veut changer de focale, on le perd? 😀
Pour le 17-55, à mon avis il faut entrer dans le détail parce que contrairement à Canon les objectifs APS-C à monture F peuvent très bien se monter sur un boitier plein format certes au prix d’une perte de définition et d’une visée plus étriquée.

Bonjour Alex,
Merci de ton commentaire.

“Développer son oeil de photographe”, c’est d’abord – pour moi – veiller à composer une bonne photo, avec un bel avant ou arrière-plan qui ne soit pas pollué par un élément perturbateur. Tout ce qui est dans “l’image” doit avoir de l’importance.
Trop souvent, je vois des photos d’enfants, gâchées par un environnement laid. Alors qu’il aurait fallu juste déplacer l’objet ou faire quelques pas de côté pour masquer une poubelle, un panneau publicitaire, un pot de yaourt vide, etc…
Peu importe la focale fixe, celle-ci permet de progresser rapidement car elle nous oblige à nous déplacer, à nous baisser, …, pour trouver le bon point de vue et déclencher.

“Développer son oeil de photographe”, c’est enfin – pour moi – s’inspirer d’autres photographes de talents… qu’ils soient dans la mode, le mariage ou autres. Mais ne pas s’arrêter à “Whaou… cette photo, elle est jolie !”… Regarder au delà de l’esthétique, se poser des questions et essayer de deviner comment ils s’y sont pris pour obtenir cette lumière ? Pourquoi celle-ci vient de derrière ? Qu’ont-ils voulu mettre en valeur ? Pourquoi ? et ce regard dans les yeux du modèle, etc …
C’est donc habituer son oeil à regarder les images d’une certaine façon – pas de manière critique – mais savoir analyser pour être capable de reproduire les mêmes mécanismes sur nos propres images.

Quant au 17-55mm, je ne souhaite pas trop entrer dans les détails techniques. Mon blog cible mes clients et non pas les autres photographes. J’évite donc d’employer trop de jargons techniques, ou d’aller sur des explications trop poussées qui risqueraient de les rebuter.

Rebonjour Christophe,

Je suis tout à fait d’accord avec ta définition du “regard photographique” mais je reste circonspect sur cette manie de prétendre qu’il faille une focale fixe, aucun zoom n’est livré avec une ancre qui se plante dans le sol quand on vise un sujet 😉 . D’ailleurs, bon nombre de photographes de talent dont on peut s’inspirer en utilise. Si on veut même prétendre donner l’avantage aux zooms on peut dire qu’avec un 17-55mm, par exemple, dans certaines situations où on ne pourra pas se déplacer on pourra utiliser d’autres focales pour enlever les éléments perturbateurs (dans ton exemple des photos d’enfants, masquer la poubelle aurait pu se faire en zoomant, même si zoomer avec l’objectif n’est pas la même chose que zoomer avec ses pieds) et dans d’autres situations où on pourra le faire avec un 35mm en se déplaçant…ben on peut aussi aller au même endroit et mettre le zoom à 35mm :). Qui plus est, toutes ces photos dont on peut s’inspirer n’ont pas toutes été faites à la même focale, se limiter à une seule peut aussi s’apparenter à limiter son regard photographique.
Ce qui me titille là-dedans c’est qu’on entend un peu partout “le matériel ne fait pas le photographe” et les mêmes personnes dire “une focale fixe rend créatif et un zoom rend fainéant”…curieux de lier des traits de caractère à du matériel sans âme, quand même. A mon sens, choisir une focale fixe ne doit pas se faire pour “bouger”, un bon photographe DOIT bouger, quel que soit son matériel. Après j’ai dit “si on veut prétendre donner l’avantage” à dessein, en fait je ne donnerais pas plus d’avantages aux zooms qu’aux focales fixes, les vraies raisons de prendre une focale fixe sont surtout techniques, je pense, entre autres: ouverture plus grande, moins de poids, plus de détails etc. (encore que ça dépend ce qu’on compare). L’un ou l’autre aura plus d’avantages selon ce qu’on veut faire, mais je doute que ce qu’on veut faire soit “je veux faire de la photo créative” ou “je veux faire de la photo de fainéant”, je peux en témoigner les première photos que j’ai fait avec une focale fixe étaient au moins aussi nases qu’avec un zoom (une fois passé le “waouh le bokeh trop flou, que c’est créatif” lol) mais une fois compris la composition et notamment les perspectives elles se sont nettement améliorées, que ce soit avec un zoom ou une focale fixe 🙂 .
En bref, je ne cherche pas à démontrer que le zoom c’est mieux mais que la créativité (ou la fainéantise) est un trait de caractère du photographe et non de l’objectif, il vaut mieux conseiller de bouger plutôt que d’acheter une focale fixe. Toutes ces questions sur la lumière et la mise en valeur du sujet sont pertinentes, il ne faut pas attendre d’avoir une focale fixe pour se les poser parce qu’en fin de compte un zoom n’empêche pas d’y répondre.

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